Un diamant synthétique ou artificiel, a une composition identique à celle d’un diamant naturel, mais ce dernier est fabriqué dans un laboratoire. La grande différence vient alors de la finition du produit. C’est pourquoi une réglementation a été mise en place de manière à ne pas tromper les consommateurs, mais aussi de sorte à ce que ces derniers ne qualifient pas les diamants synthétiques de « faux » ou « contrefaçons ».
La règle indique qu’il doit être précisé l’un des termes suivant lors de l’utilisation de ce matériel : » imitation « , » culture « , « synthétique » ou » créé « .Les diamants artificiels sont souvent de petite taille et très colorés, bien qu’il est de plus en plus facile de les éclaircir, ce qui attire plus souvent les joailliers qui ne peuvent pas trop utiliser ces pierres qui comportent souvent trop d’imperfections et qui préfèrent donc une pierre plus claire.
l est important de savoir que concernant leur composition, les diamants synthétiques sont au maximum de 1 carat (représentant 200 mg) alors qu’un diamant naturel est plus généralement autour de 50 carats et peut même atteindre des valeurs bien supérieur (par exemple le plus gros trouvé jusqu’à aujourd’hui était d’environ 3000 carats).
En plus d’avoir été une découverte scientifique très importante, son prix intéressant et à sa rapidité de production, font que ce diamant synthétique se développe beaucoup et notamment pour l’industrie. C’est une véritable révolution du monde des pierres précieuses. Cependant, son arrivée a provoqué chez certains consommateurs un sentiment d’incertitude et de la méfiance vis à vis des joailliers, et ce malgré les lignes directrices et les promesses de la mise en place de chaines d’approvisionnements fiables sur le marché des diamants artificiels.
Aujourd’hui, de nombreuses autres pierres précieuses sont ainsi synthétisées et utilisées sur le marché, comme le rubis, le saphir ou l’émeraude par exemple.
