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Jean-Paul Belmondo : le Magnifique fête ses 84 ans

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Jean-Paul Belmondo : le Magnifique fête ses 84 ans

De la nouvelle vague aux policiers musclés, itinéraire d'un enfant du cinéma qui fête ses 84 ans le 9 avril en dix films et autant de montres.

Bon anniversaire, Monsieur Belmondo ! L'homme de Rio, le magnifique, le marginal, le solitaire surgit, débarque, s'invite chez nous par effraction depuis un demi-siècle, de Godard à Verneuil, de Lautner à Lelouch. Il aura attiré au fil des années plus de 130 millions de spectateurs dans les salles obscures sur son nom, son sourire, son jeu, puis ses cascades. On regrette que l'accueil des spectateurs et, plus encore, celui des critiques l'aient détourné un temps de rôles plus « sérieux », après le semi-échec de Stavisky, film d'Alain Resnais sorti en 1974.

Mais, même dans son archétype de héros musclé et cascadeur, il est et demeure l'une des seules, et des dernières, légendes du cinéma français. À l'occasion de ses 84 printemps, on peut aussi balayer sa filmographie en dix films et dix montres. Notre seul regret horloger : dans À bout de souffle de Godard, aux côtés de Jean Seberg, il ne portait qu'une gourmette en or au poignet !

 

 

 

 

 

 

 

1971 : un casseur en Rolex 

C'est à croire que les plus grands noms du cinéma sont tous tombés amoureux de la célèbre marque à la couronne. En 1971, dans Le Casse, signé Henri Verneuil, Jean-Paul Belmondo porte au poignet une Rolex Submariner en acier.

 

 

 

1975-1976 : trois films, une seule Rolex Daytona 

Faire lui-même ses cascades deviendra plus tard l'une des marques de fabrique de Jean-Paul Belmondo. En attendant, au milieu des années 70 et au sommet de sa gloire cinématographique, alors que chacun de ses films attire plusieurs millions de spectateurs dans les salles, Jean-Paul Belmondo porte dans trois films d'affilée sa propre Rolex Cosmograph Daytona acier, avec cadran noir et compteurs blancs. 

 

 

 

 

D'ailleurs, dans Peur sur la ville (1975) d'Henri Verneuil, il serait difficile de ne pas la remarquer, elle figure en guest star horlogère sur l'affiche du film ! On la retrouve la même année à son poignet dans L'Incorrigible, et l'année suivante dans L'Alpagueur. L'acteur aurait acheté cette Daytona de 1969 au rare cadran noir au début des années 70 auprès d'un revendeur parisien. À l'occasion des 50 ans de la création de cette montre mythique, l'une des plus célèbres qui soient signées Rolex, la maison de vente Christie's organisait une vente exceptionnelle balayant un demi-siècle d'histoire de la Daytona au travers de 50 montres d'exception. Parmi elles figurait justement celle portée à l'écran, et dans la vie, par Jean-Paul Belmondo, offerte à son fils Paul, puis rachetée par un particulier. Estimée entre 50 000 et 100 000 euros avant la vente, elle aura finalement été adjugée pour 165 000 euros. Quand il s'agit de s'offrir la Rolex Daytona portée par Bébel, que voulez-vous, on ne lésine pas...

1980-1981 : deux films, deux Rolex

Les années 70 s'achèvent, les années filent, mais Jean-Paul Belmondo reste encore et toujours fidèle à Rolex, cette fois avec au poignet une Day-Date en or jaune, dans Le Guignolo, un film de Georges Lautner. Un an plus tard, dans Le Professionnel, toujours de Georges Lautner, Jean-Paul Belmondo porte cette fois une Rolex Submariner qui se met même au service de l'action quand le héros passe la récupérer à son domicile.

 

 

 

 

1984 : une escapade du côté de Cartier

En 1984, dans Joyeuses Pâques, pour cette adaptation cinématographique d'une célèbre pièce de théâtre, aux côtés de Sophie Marceau, Jean-Paul Belmondo colle cette fois au personnage et porte donc une Cartier Panthère en or jaune.

 

 

 

1984 : mais quelle montre dans Les Morfalous  ?

Toujours en 1984, à l'écran, on remarque plus le képi blanc et les biceps du légionnaire Belmondo. Mais difficile de dire quelle montre il arbore au poignet, d'autant plus que ce n'est pas la même qui figure aux premières loges sur l'affiche de ce film qui réunit, accessoirement, une belle collection de seconds rôles du cinéma français.

 

1988 : Itinéraire d'un enfant gâté

Avec le film Itinéraire d'un enfant gâté, sorti en 1988, Claude Lelouch fait le plus beau des cadeaux à Jean-Paul Belmondo : un film sur mesure. Pour l'occasion, aux côtés de Richard Anconina, l'acteur porte une Breitling Chronomat or et acier sur bracelet cuir.

 

 

 

 

2001 : une Panerai pour une série télé

C'est pour la télévision, le temps d'un feuilleton reprenant L'Aîné des Ferchaux, que Jean-Paul Belmondo est filmé par Bernard Stora avec cette fois au poignet, et pour la première fois, une Luminor Marina Panerai.

 

 

 

 

2009 : un homme et son chien, et sa montre

À l'affiche en 2009 dans Un homme et son chien, réalisé par Francis Huster, Jean-Paul Belmondo porte une Hamilton Linwood. Cette marque américaine faisant partie de Swatch Group est omniprésente au cinéma depuis des décennies. On la retrouvait ainsi il y a quelques mois de cela au poignet de Bruce Willis dans Die Hard V... Un aventurier sur grand écran pas si éloigné du héros musclé et souriant si souvent incarné par Jean-Paul Belmondo.

 


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